24.10.10

chanson pour ma petite gueule le 1er octobre 2010

J't'ai pas acheté au magasin
J't'ai trouvé dans la rue au coin
Ton maître t'avait abandonné
Pour aller en vacances d'été
Dans un endroit très à cheval
Qui n'accepte aucun animal

Ma « petite gueule » mon bon chien
J'crois qu'ensemble on fera un bout de chemin

Tu sais j'ai pas beaucoup d'argent
Je n'ai pas toujours un toit décent
Mais comme tu me tiens compagnie
Et qu'à vraie dire, j'ai pas d'amis
Puis en plus, t'as de la chance
Car je ne pars jamais en vacances

Ma « petite gueule » mon bon chien
J'crois qu'ensemble on fera un bout de chemin

Il manquerait plus qu'un dirigeant
Nous ponde une loi m'expliquant
Que parce que je n'ai plus un rond
J'dois m' séparer d'mon compagnon
Puis déjà, j't'appelle Bob
Car t'es mon chien et tu n'es pas snob

Ma « petite gueule » mon bon chien
J'crois qu'ensemble on fera un bout de chemin

Ce matin nous nous sommes promenés
Première journée sans pleurer
Ça fait du bien, tu sais
D'avoir un chien à mes côtés
Tu ne m'parles pas, mais tu comprends
Toute l'affection que j'ai pour toi à présent

Ma « petite gueule » mon bon chien
J'crois qu'ensemble on fera un bout de chemin

« Pour ne pas perdre l'espoir » le 04/09/2010

Mon ciel est celui de l'Irlande un jour de pluie
Lorsqu'il est si bas qu'il touche la Terre, quand tout est gris
Où l'herbe, encore grasse et verte sur les collines, se couche
par la simple force du vent
Ma tête foulant ce gazon humide et froid que rien ne puisse altérer ce moment

Je vois quelquefois, les bras du Dieu Rhâ
Transpercer la couche épaisse de grisaille qui m'oppresse
Ses membres fins caressant de sa lumière la mer
Houle violente et douce écume ; existence tendre amère

Ces instants qui nous font penser à l'existence d'un miracle
Dans les plus sombres moments brillent quelques étoiles
Comme tant de prières entendues, dans la débâcle
Je divague, au vague à l'âme, je hisse les voiles

Ma vie déjà s'accélère, je prends le large
Voyage infini d'une « pauvre petite barge » !
Qui s'accroche à ses rêves et ses envies
« Oppression », crois-moi, s’est bien fini !

Juste un infime espoir, je le prends tout contre mon coeur
Évitant ainsi qu'il s'enlise de boue et de rancœurs 

« Mauvaise passe » le 30 juin 2010

Je ne sais si j'ai eût vingt ans hier
Peut-être l'ai-je ôté de mon esprit
Sans doute est-ce un oubli volontaire
Le temps n'a plus d'emprise, je m'accroche à l'envi

Pourtant, tout me semble plus amer
Le goût du café, l'eau de la mer
Les plaisirs me paraissent éphémères
Les affres de l'existence me « restent en travers »

Cela est cruel d'avoir à choisir
Entre se laisser mourir ou partir
L'herbe serait-elle plus verte ailleurs ?
Je n'ai aucun ami pour raisonner mon cœur

Alors, comme mon quotidien est une petite mort
J'irai vers d'autres chemins conjurer le sort
Il n'y a pas d'amour assez fort en mes veines
Que ce pauvre corps qui se traine avec peine

Fuir, il ne me reste qu'a s'en me retourner fuir
Cacher ce dédale de culpabilité et de déplaisir
Mon « être » doit retrouver sa tranquillité
Avant que mon âme se perde à jamais !

« Pauvre petite chose que je suis » le 3 mai 2010"

Je sais je représente tout ce que tu détestes
Mais ne t'attends pas à ce que je retourne ma veste
Je n'ai ni la beauté, ni l'intelligence
Mais, mes idées sont entières et mon esprit fait diligence

Je ne prétends posséder un quelconque talent
Je me fou si c'est de l'art ou du cochon, en quête constamment
Aux portes de mon cœur débordent mes sentiments
Bruts, taillés dans la roche où coule la lave d'un volcan


Et si s'égare « l'écervelée “que je peux être
Si dans un coup de colère je jette tout par la fenêtre
Je suis une révoltée qui bouillonne de tant d'imperfections
peu importe si ma révolution n'atteint pas votre attention

Presque quarante-cinq ans à vouloir me faire aimer de tous
Bien qu'un seul m'eût suffi !
En zen attitude je retourne à la source
Boire le calice jusqu'à la lie !

Effaçable Le 18 mars 2010

L'oubli viendra...La mémoire s'efface avec le temps....
Tout, « fout le camp », même l'amour que l'on ressent…
Ça part et ça fait du boucan !
Gare à vos mémoires, gare !

Enfermement Le 12 mars 2010

Elle est comme les barreaux d'une prison mentale
Volonté personnelle de fuir, empêchant toute communication verbale
Quand la pudeur nous enferme dans un profond mutisme
Que se perdent tous sens du réalisme

Lorsqu'il n'y a pas de réponse à nos tourments
Quand la douleur de l'âme persiste bruyamment
Accentuant les maux physiques
Dans l'entrebâillement d'une auto-critique

À quoi nous servirait-il de « gueuler »
"Pisser dans des violons", bien huilés
Non, merci !
Nous avons mieux à faire que de nous laisser perturber l'esprit !

Cette geôle n'est pas dorée
Rien que le rouge-sang d'un cœur percé
Et, il y a tant de gens
Et, il y a tous ces gens, pourtant…

Seule vraie liberté, seule échappatoire
En attendant de sombrer dans le purgatoire
Jeter l'encre sur le papier
Exalter, délivrer l'esprit enfermé !

A tous ceux que j'aime…A tous ceux qui doutent Le 10 mars 2010

Le coeur a quelques fois des raisons que la raison ignore...Il faut savoir lâcher prise, prendre une grande inspiration et se laisser aller et pouvoir enfin ressentir l'amour....Il est partout : dans la beauté d'un soleil couchant, dans l'arc-en-ciel qui domine la grisaille d'automne, dans l'oiseau sur l'arbre dénudé de l'hiver, dans un perce-neige qui transperce la terre, dans l'azur moutonneux :), dans un ciel bleu…
Le monde est pétarade de couleurs et, les couleurs sont de l'amour…
Respire, respire encore et, laisse-toi baigner par un sentiment de plénitude, laisse-toi aimer !

Entre colère et tristesse…Petite histoire. Le 5 mars 2010

Mon silence est ma force
Lorsque je marche bombant le torse
Je lance, tout en les regardant
un « bonjour » à tous les passants

la tête haute, droite comme un « I »
Ne rien laisser paraître, pas même l'ennuie
J'ai des mains à serrer fermement
Des minutes de silence à combler patiemment

Dans mon champ de vision
Une simple obsession
Ai-je été affable ?
Ou des plus désagréable ?

Tiens voilà « Monsieur le Maire »
Sa main molle que je perds
L'apostrophant d'un” vous allez bien ? “
Et puis, je poursuis mon chemin

Voici quelques notables accoudés au comptoir
Je ploie de la tête et du regard
« le patron » me sert un thé
Après m'avoir poliment salué

Je lis gracieusement le « régional »
(j'ai tout mon temps) je balaye mes cheveux d'un geste machinal
Plus personne ne m'attend à cette heure…
Je reprends la même chose…Avec un poids sur le cœur

Même pas un job pour « tuer le temps »
C'est la crise ! Alors, pour les femmes de plus de 40 ans…
" Au revoir ! Bonne journée ! "
Je m'éloigne du bar la clope au bec, ne vais pas passer toute la journée à me lamenter…

Et trois fois par semaine, vise la dégaine
Pas même un mi-temps…C'est d'la rengaine !

Citation Coluche :

« la société n'a pas voulu de nous ? Qu’elle se rassure ! On veut pas
d'elle non plus ! On lui fout la paix. C'est pas nous qui allons lui mettre des
bâtons dans les trous.»

Virtuelle attitude Le 20 février 2010

À croire que je ne sois pas douée pour les relations humaines
Car de nouer avec l'autre je ne me donne plus la peine
Je me contente de connaissances virtuelles incomplètes
Je suis incapable de rendre toute la sympathie que l'on me prête

Oui, je n'ai à offrir que ce que je suis
Je possède rien que cette « petite vie “
Je dis bien, cette” petite vie »
Insignifiante, qui ne fait pas de bruit

Dans le fond, ce que j'ai à vous offrir
Ne vous fera, s'en doute, sourire
N'avoir que ma modeste personne
Avec l'écho de mes maux qui résonne

Ressentez-vous de l'émotion ?
Êtes-vous en admiration ?
J'en doute ! Ô, ma déraison !
Cela m'en coûte à foison…

M'appréciez-vous peut-être ?
Percevez-vous mon mal-être ?
Ma maladresse vous fait-elle fuir ?
Mes écrits sont-ils ennuyeux à mourir ?

Fleurs et femmes parfois sont ressemblantes. Le 14 février 2010

Aux tulipes qui naissent au printemps
Je préfère les estivales marguerites
Que je cueille au milieu des champs

Fleurs des villes se déshabillent dès l'air caniculaire
Tandis que la paysanne s'effeuille pour les coeurs solitaires
Quand la citadine ne laisse plus que la tige sans la fleur
La belle des prairies vous laisse de l'or en son coeur

L'une variant ses couleurs pour mieux séduire
Vibrante de passion qui ne fait que s'évanouir
L'autre quant à elle beaucoup plus mystique
Partagera sa vie, avec un seul homme, « l'unique » !

...Je suis la marguerite...

Nous nous aimons. Le 10 février 2010

Au temps des amours incertaines
J'errais le cœur en peine
Flânant aux comptoirs
De quelques endroits bizarres

Il y avait déjà bien longtemps
Quêtant en vain mon prince charmant
Que mon âme en perdît ses fards
S'assombrissant dans un épais brouillard

Et, je t'ai vu, là, assis devant moi
Mon cœur battant la chamade pour la première fois
Certain d'avoir trouvé en ces lieux l'élu
L'être reconnu, l'amour le plus absolu

Et cette lumière qui m'éclaira
Jamais, au grand jamais, ne s'arrêtât
Qui l'eut cru, après un quart de siècle passé
Nous serions encore ensemble à rêver

Que l'amour fût en nos esprits éternel
Nos yeux contemplant l'immensité du ciel
Bercés par un bien-être commun
Qu'il ne prenne jamais fin

Par amour ou par désillusion Le 5/02/10

Ne croyez pas en vos pères et frères de sang
vos plus proches vous tannent ou vous ignorent
Ils n'ont aucun remords
Comme s'ils s'octroyaient des droits par filiation
Annihilant vos purs sentiments

Il est des gens doués d'une profonde humanité
Qui aiment les gens sans les juger
Mais pouvons-nous faire preuve de la même tolérance
Pour nos ainés et notre descendance

Souvenet la jalousie " fait feu "
Nous empêche d'être heureux
Disparaîssent les fratries
Qui, au temps jadis, étaient unies

Il est des temps de deuil
Que vous n'aviez pas partagé
Vous étiez bien seul
Du sang de vos yeux a perlé

Mis à l'écart par quelques nuisibles volontés
Le cœur en miettes…
Vous avez fini par vous en relevé

Apprendre à recevoir de l'amour
Donner de l'amour en retour
C'est la seule voie de secours
Même si, au lien du sang vous n'avez plus recours

Bien souvent, nous tomberons
Toujours, nous nous relèverons
Car toutes les blessures
Avec le temps de suturent

Nous ne savons pas, pourquoi
Des liens se tissent et d'autres se défont
Mais croyez en cela
L'amour est un sentiment profond

Bien plus fort que nos désillusions
Accessible à tous, intarissable
L'amour a nul besoin de raison
Il vous rendra la vie plus supportable

Les « romantiques ne sont plus » — Le 25 janvier 2010

Finis les chemises à jabots
Les catogans des hommes nouveaux
Voici le temps des « Metro sexuel »
Ils sont à l'affiche dans « Elle »

Épilation intégrale à la cire
Rien que pour vous « messires »
Masque de beauté à tout va
Les comédons sont au trépas

Pulls colorés, chemisier rose bonbon
Mais « homosexuels » ils ne sont
Chaussures italiennes ça va de soi
Georgio Armani, ils aiment cela

Mais ils restent de bon macho
Ce qui fait toute la différence
Alors, ils jouent les beaux
Et nous voilà des femmes sous influence

La tenue ne fait pas de l'homme
Forcément une « bonne personne »
Qu'au cœur des femmes ces phrases résonnent

De l'ombre à la lumière — Le 25 janvier 2010

Telle la Lune, dans son essor, montante
Cernée par une lumière opalescente
Ma vie s'embrume et se ternie
J'aime à rester dans l'ombre tapie

Il me paraît désuet et incongru
De me mettre ici totalement à nu
Ô Dieu que de mes œuvres je ne suis pas fière
Pourrais-je un jour passer de l'ombre à la lumière ?

Si bien que je ne puis déposer ici
Toutes les traces de mes inédits
Et que par peur de vous déplaire
C'est en mon esprit que mes maux se terrent

Quelques mots doux s'égrainent encore
Dans la faiblesse de l'esprit et du corps
Mais, seront-ils encore sincères
Quand par pudeur, ils auront « posé des barrières »